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Le déroulement de cette coupe du monde 2022 au Qatar a permis aux outsiders de triompher d’adversaires plus réputés qu’eux. Certains de ces exploits sont restés sans conséquence dans le classement éliminatoire. Ils auraient assuré des gains importants au parieur, se rendant chez un bookmaker comme Paridirect, pour réaliser un « one-shot » surprenant et donc rémunérateur.

D’autres, comme les victoires du Maroc sur la Belgique et l’Espagne, ont renvoyé ces équipes à domicile sous les huées des supporters mécontents. Le Maroc a brillé d’une gloire encore inconnue, redonnant espoir à ses partisans pour les tours suivants. Le royaume chérifien sera-t-il la dernière équipe africaine à progresser vers la demi-finale ? Le pari mérite d’être relevé, puisque les autres Africains quittent, tour à tour, la compétition.

Arabie-Saoudite-Argentine, pour le panache

La victoire, par 2 à 1, de Riyad, presque à domicile au Qatar, nous a valu la première grande surprise de cette Coupe du monde, bien que l’équipe de Lionel Messi s’en soit néanmoins tirée, au classement général. Les hommes de Buenos-Aires restaient invaincus depuis 36 matchs, ce qui ajoute encore au crédit de cette équipe saoudienne. Jusqu’à un certain point, il aurait fallu être fou pour tenter un pari aussi audacieux ! Et pourtant !

Doit-on ce retournement de « l’ordre des choses » à l’excellent entraîneur français Hervé Renard, qui a mené deux équipes africaines au triomphe en Coupe d’Afrique des Nations : la Zambie et la Côte d’Ivoire, avant de porter l’Arabie Saoudite en finale de la Coupe du Golfe des Nations, face au Qatar, justement ? Il a su insuffler à son équipe que, si on se présente en Coupe du monde, « il faut croire en soi » et que « l’adversaire peut être dépassé par notre motivation » ! C’est précisément ce qui s’est produit, même si l’Argentine triomphe au classement du groupe, alors que l’Arabie Saoudite termine en queue de peloton.

Le Japon a raison de l’Espagne, d’un cheveu

Les Japonais n’ont triomphé par 2 à 1 des Espagnols que grâce à un but polémique, que beaucoup d’images ont présenté comme « sorti de terrain », alors que l’arbitre accordait sa validité, sur visionnage et grâce à une puce électronique glissée à l’intérieur du ballon, lors du tir suivant dans le cadre espagnol. L’équipe des Samouraïs Blue a éliminé l’Allemagne par le même score et pris la tête de leur groupe. Et c’était moins une, car, selon les décomptes, si l’Espagne et le Japon avaient terminé à égalité, l’Allemagne était qualifiée, éliminant le pays du Soleil Levant. Cela tient à peu de choses !

Le Maroc crucifie la Belgique et l’Espagne

Le score de 2 à 0 contre les champions bruxellois a valu tous les éloges au Maroc, qui a maîtrisé de bout en bout un match a priori difficile, où beaucoup de parieurs n’auraient pas misé un dirham sur cette éventualité ! La Belgique était, précédemment, troisième à Sotchi, en l’emportant 2 à 0 sur l’Angleterre, en 2018, ce qui faisait d’elle un des grands favoris pour ce tournoi.

Le Maroc est ainsi devenu le favori africain pour une place d’honneur, malgré les nouveaux obstacles qui s’amoncèlent sur sa route.

Au début du match, ls « Diables Rouges » dominent et, malgré un coup franc réussi, le Maroc ne se voit pas accorder son premier but, sans quoi, le score aurait pu être pire. Un second coup franc tiré par Sabiri, qui venait d’entrer en jeu en seconde mi-temps, ouvre la marque au profit du Maroc. Il faut ensuite attendre les arrêtés de jeu accordés à l’issue du match, en 92è minute, pour que son co-équipier, Zakaria Abukhlal, qui évolue à Toulouse, ne place en lucarne une excellente passe de Hakim Ziyech.

Les Marocains sont la première équipe africaine qui est parvenue à éliminer la Belgique en Coupe du monde. Ils font jeu égal avec l’Espagne, qui échoue contre Yassine Bounou, le rempart de Rabat (3 tirs aux buts marocains à zéro).

Le coach Walid Regragui est confiant pour la suite du tournoi, persuadé d’avoir mis au point un bloc solide qui fera « quelque chose de grand ».

Le Sénégal, deuxième espoir africain

Il a manqué aux vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations cette étincelle qui leur aurait fait passer l’épreuve de leur rencontre avec l’Angleterre. Au lieu de quoi, l’expérience s’est transformée en punition (0 à 3) et les Sénégalais n’ont jamais vraiment été à la hauteur de l’enjeu, qui envoie les « Three Lions » anglais affronter les Bleus, en quart de finale, le 10 décembre.

Qu’en sera-t-il de l’étoile du Maroc ?

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